Ali Banisadr: Return to Mother Review by Philippe Dagen
Il est difficile de décrire les peintures d’Ali Banisadr, né à Téhéran en 1976 et dont l’atelier est à Brooklyn. Elles ne sont pas abstraites, quoiqu’elles semblent l’être, regardées à distance : tourbillons, entrelacs, formes colorées ou en noir et blanc glissant les unes sur les autres. (...) Ali Banisadr donne à voir l’état du monde, son climat de guerres et de désastres. En leur temps, Jérôme Bosch et Max Ernst, qu’Ali Banisadr ne se cache pas d’admirer, n’ont rien fait d’autre : inventer un langage métaphorique pour décrire leur présent. Les dessins au pastel bleu accrochés en préambule aux peintures sont très révélateurs : on y reconnaît plusieurs allusions aux événements actuels, à l’état presque brut.
« Return to Mother », 7, rue Debelleyme, Paris 3e.
Jusqu’au 8 octobre, du mardi au samedi, de 10 heures à 19 heures.