Ali Banisadr Preview of his exhibition "Return to Mother" in Paris
Grandes toiles flamboyantes, densité du geste et profusion des détails, l’artiste Ali Banisadr revient à la galerie Ropac (Marais). Né en 1976, peu de temps avant le basculement du pays dans la révolution islamique (1979), il vit depuis de longues années à New York et connaît un grand succès.
Le titre de sa nouvelle exposition, qui réunit un ensemble de neuf tableaux, est la traduction littérale, en anglais, du sumérien ama-gi, qui signifie « liberté » et serait le premier mot écrit à avoir désigné cette notion. « La liberté est la chose que je recherche quand je peins », explique Banisadr. « Il n’y a pas de plan directeur, il n’y a pas de frontières. Je n’ai à répondre à personne. »
Histoire et mythologie, détours vers la littérature, de Dante à Kafka, ou encore rappel des peintures anciennes d’un Jérôme Bosch : ces nouvelles œuvres tendent vers la fresque, la multitude et le kaléidoscope.
(...)