Sylvie Fleury's exhibition 'Sculptures Nails' Patrick Javault reviews her 'mini-retrospective' in Paris . (This link opens in a new tab).
By Patrick Javault
Opening with two works more than thirty years apart—a set of Chanel cardboard boxes displayed on a pedestal under a glass case (Coco, 1991) and a neon piece on the floor (Sculpture Nails, 2024)—Sylvie Fleury offers herself a mini-retrospective in the form of a showroom. Beauty Case (2024) could serve as a sign or emblem for a body of work that refuses to be confined by its historical status, continuing on its path of insolence and feigned lightness. [...]
A fuchsia rocket stands alongside a giant aluminium hair clip that seems to have landed from another planet, while bronze milkshake powder boxes pile up near a row of bronze Gucci yoga mats, one of which holds a pair of gold handcuffs from the same brand. These object-sculptures reveal small or large human dramas marked by addiction and possession under the tyranny of beauty. [...]
We flirt with storytelling when a broken compact is thrown onto a set of steel tiles reminiscent of Carl Andre. This visual shock goes far beyond questions of aesthetics.
(Translation)
French original version :
Avec en ouverture deux œuvres distantes de plus de trente ans, des boîtes de cartons Chanel exposées sur socle et sous cloche (Coco, 1991) et un néon au sol (Sculpture Nails, 2024), Sylvie Fleury s’offre une mini-rétrospective en forme de show room. Beauty Case (2024) pourrait servir d’enseigne ou d’emblème à une œuvre qui refuse de s’enfermer dans son statut historique et poursuit dans sa voie d’insolence et de feinte légèreté. [...]
Une fusée fuchsia côtoie une pince à cheveux géante en aluminium que l’on croirait venue d’une autre planète, et des boîtes de poudre de milk-shakes en bronze s’entassent près d’une rangée de tapis de yoga Gucci en bronze avec, sur l’un d’eux, une paire de menottes en or de la même marque. Ces objets-sculptures laissent entrevoir de petits ou de grands drames humains faits d’addiction et de possession sous la tyrannie de la beauté. [...]
On flirte avec la narration quand un poudrier brisé est jeté sur un ensemble de carreaux d’acier à la Carl Andre. Ce choc visuel dépasse largement les questions d’esthétique.