On ne présente plus Robert Wilson, metteur en scène et plasticien américain, gourou du Watermill Center, à Long Island, son laboratoire d’inspiration et de performance, pionnier du mapping - une technique d’éclairage qu’il utilise dans ses scénographies - , et inventeur d’un bleu, sa signature visuelle, qu’on devrait labelliser. Présent sur toutes les grandes scènes lyriques et théâtrales de la planète, il sera à la rentrée, à Paris...
...AU THÉÂTRE DES CHAMPS ÉLYSÉES, où il met en scène Der Messias, le célèbre oratorio de Haendel revisité par Mozart, sous la baguette de Marc Minkowski (ci-dessus, la soprano Elena Tsallagova). « Pour moi, Der Messias n’est pas uniquement une oeuvre religieuse mais plutôt une sorte de voyage spirituel », confie l’icône du théâtre expérimental. Der Messias, du 16 au 19 septembre.
...À LA GALERIE THADDAEUS ROPAC, où il expose son travail graphique autour du Messie. Ses dessins, minimalistes, font bien plus qu’illustrer ses productions. Ils en capturent l’esprit. Ce voyage, où texte et musique sont aussi importants que l’espace, la lumière, les corps, le mouvement, célèbre l’interaction de tous ces éléments.